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Médaille d’argent pour volcanologue

28 avril 2011 | Gisèle Bolduc

Mise à jour : 4 juin 2024

Dans quelques jours, l’Association géologique du Canada (AGC) remettra à un étudiant diplômé du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS la médaille d’argent Léopold-Gélinas 2011. Cette distinction couronne annuellement le meilleur mémoire de maîtrise par un Canadien ou soumis à une université canadienne dans le domaine de la volcanologie et de la pétrologie ignée. 

Russell Rogers, qui a récemment terminé sa maîtrise en sciences de la terre au sein de l’équipe du professeur Pierre-Simon Ross, recevra ce prix lors du congrès annuel conjoint de l’AGC, de l’Association minéralogique du Canada, de la Society of Economic Geologists et de la Society for Geology Applied to Mineral Deposits, qui se tiendra du 25 au 27 mai prochains à Ottawa. Russell était également codirigé par Patrick Mercier-Langevin de la Commission géologique du Canada, professeur associé au Centre Eau Terre Environnement.

Durant son séjour au Centre Eau Terre Environnement, Russell était impliqué dans les projets Plan Cuivre (ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec) et ICG-3 (Ressources naturelles Canada) dans le Groupe de Blake River en Abitibi et a bénéficié du support de ces deux organismes, ainsi que de la collaboration de la compagnie Ressources Cogitore Inc.

Son mémoire s’intitule « Volcanology and metallogeny of a sector of the Blake River Group, Abitibi Subprovince, Québec and Ontario ». Le Groupe de Blake River est un assemblage volcanique archéen qui contient de nombreux gisements de métaux usuels et précieux (cuivre, zinc, or, argent). Le secteur travaillé par Russell, près du lac Hébécourt, est situé dans le nord du groupe et contient des roches volcaniques mafiques à felsiques dont l’âge est équivalent à celui des roches hôtes du gisement géant Horne, près de Rouyn-Noranda.

La principale contribution de l’étudiant a été de raffiner la chimico-stratigraphie du secteur et de définir la position approximative des centres effusifs pour plusieurs unités volcaniques. La combinaison de ces méthodes avec une étude pointue de la chimie des pyrites dans certains horizons volcanoclastiques, et une étude de l’altération, a permis de mieux comprendre l’empilement volcanique et l’activité hydrothermale en plus de fournir de nouveaux outils d’exploration.

Un article basé sur ces travaux a été soumis à la prestigieuse revue avec Russell comme premier auteur.

Toutes nos félicitations !