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Cathy Vaillancourt à la tête d’un réseau pour la santé des communautés

29 mai 2019 | Stéphanie Thibault

Mise à jour : 10 mai 2023

La professeure Cathy Vaillancourt a été nommée directrice du Réseau intersectoriel de recherche en santé de l’Université du Québec (RISUQ) – Pour le mieux-être des communautés sur tout le territoire québécois.  

Cathy Vaillancourt professeure en grossesse et toxicologie à l’Institut national de la recherche scientifique

Comprendre et agir sur les enjeux de santé et de services sociaux nécessite une proximité avec les communautés. Ce constat a guidé les 10 établissements du réseau de l’Université du Québec à créer le Réseau intersectoriel de recherche en santé de l’Université du Québec (RISUQ) qui compte plus de 180 membres. Ce réseau s’inscrit dans le cadre du projet Grande initiative réseau en santé et services sociaux (GIR-SSS) de l’Université du Québec.  Cathy Vaillancourt, professeure de l’INRS, est à la tête de ce réseau qui vise le mieux-être des communautés sur tout le territoire québécois, en tenant compte des préoccupations et des priorités régionales en matière de santé et de services sociaux.  

Impliquée depuis 2016 dans le projet, Cathy Vaillancourt insiste sur le fait que la recherche en santé et en services sociaux ne peut se réaliser sans une forte relation avec les Québécoises et les Québécois : « Notre objectif est de contribuer au mieux-être des communautés grâce à notre expertise et, pour cela, il nous faut des données probantes dont nous ne disposons pas toujours. Nous voulons mettre à profit le fait que les établissements de l’Université du Québec sont déjà sur le terrain sur tout le territoire du Québec. Il faut donc tisser des partenariats pour bien comprendre les préoccupations des communautés urbaines et rurales, réaliser la recherche, puis mettre en application les connaissances que nous en tirons. »  

L’énoncé de la mission adopté récemment souligne que la contribution du RISUQ au mieux-être des communautés se fera « dans une perspective interdisciplinaire et intersectorielle. » À l’INRS, des professeurs de chacun des quatre centres de recherche sont impliqués dans le RISUQ, ce qui met en évidence l’aspect intersectoriel du réseau.  

Quatre axes de recherche guident les actions du RISUQ : le mouvement et les habitudes de vie; les sciences biomédicales; les neurosciences cognitives et la santé mentale; l’organisation des soins de santé et des services sociaux. En fédérant les chercheurs, les centres et les unités de recherche, le réseau entend créer de nouvelles synergies tant entre les membres qu’avec les collectivités sur tout le territoire québécois.