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17 octobre 2025
Mise à jour : 17 octobre 2025
Ce nouveau regroupement encadrera une méthode technologique novatrice pour analyser et conserver la biodiversité.
Création d’un nouveau regroupement scientifique pour soutenir le développement et l’utilisation de l’ADN environnemental (ADNe).
En septembre 2025 avait lieu le lancement de la Table sur l’ADN environnemental du Québec (TAQ), sous la direction de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Ce nouveau regroupement scientifique soutiendra le développement et l’utilisation de l’ADN environnemental (ADNe), un outil innovant pour protéger la diversité des espèces.
Plus tôt cette année, la professeure Valérie Langlois de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), le professeur Hugo Asselin de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), et plusieurs partenaires obtenaient un soutien financier de Génome Canada et Génome Québec afin de mettre sur pied ce nouveau regroupement.
« La TAQ sera un guichet unique pour l’accès à des protocoles standardisés, des outils de formation, un réseautage collaboratif et un partage de connaissances entre les différents partis »
Professeure Valérie Langlois, directrice de la TAQ.
Pour ce faire, la TAQ réunira des parties prenantes de toute la province : chercheuses et chercheurs, organisations privées et publiques, et membres des Premières Nations prendront part aux conversations.
Tous les organismes vivants laissent des traces de leur ADN dans l’environnement, qui se retrouvent ensuite dans l’eau, le sol et l’air – c’est cette trace que les scientifiques nomment « ADN environnemental ».
Ainsi, à l’aide de quelques litres d’eau prélevée dans un territoire, les scientifiques pourront déterminer les espèces qui y sont présentes. En évitant de devoir interférer, voire de capturer les espèces pour détecter leur présence, le principe de l’ADNe offre une clé puissante et non intrusive pour analyser la biodiversité et assurer sa conservation.
Grâce à cette technologie innovante, il est possible de détecter la présence d’espèces envahissantes, d’observer les effets des changements climatiques sur les communautés biologiques, et de suivre en temps réel les évolutions d’un espace naturel.
Dans une application plus large, l’ADNe permet également de prendre des décisions politiques éclairées sur la protection environnementale et sur l’octroi de permis de construire dans certaines zones.
« À travers cette initiative, le Québec affirme son leadership en matière d’innovation environnementale et contribue à l’avancement des connaissances scientifiques mondiales »
Isabelle Delisle, directrice scientifique de l’INRS.
C’est pourquoi il apparaît indispensable de mettre en place des normes standardisées dans toute la province en lien avec l’utilisation de cet outil. C’est l’un des objectifs centraux que s’est fixés la TAQ.
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