- Vie universitaire
L’établissement de recherche et de formation déploie des actions afin de diminuer son empreinte écologique.
L’INRS s’engage à réduire et à compenser les émissions de gaz à effet de serre (GES) en matière de gestion des bâtiments, incluant ses infrastructures de recherche, d’ici 2040.
Afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et viser la carboneutralité, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) s’engage dans un vaste chantier pour revoir ses opérations en matière de gestion des bâtiments, incluant les infrastructures de recherche. Ces travaux seront entrepris au cours des prochaines années, avec un objectif clair : réduire et compenser complètement les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’établissement de recherche et de formation d’ici 2040. Récemment approuvé par les instances et chapeauté par la direction scientifique, ce projet s’ajoute au plan d’action de développement durable de l’INRS en action depuis un an.
Au cours des prochains mois, la première étape du projet se concrétisera avec l’évaluation des différentes sources d’émissions de GES de l’INRS. Suivra la mise en place d’un calendrier d’actions ciblées ayant pour objectif de réduire l’empreinte écologique de l’INRS.
Parmi les actions qui sont dans la mire du chantier, citons la réduction de la consommation énergétique et le recours à davantage d’énergies renouvelables. Ces mesures comprendront la remise au point des systèmes mécaniques des bâtiments, la conversion de systèmes de chauffage et l’ajout de toits verts. Le remplacement des fenêtres sur certains campus est aussi prévu.
Avec cet ambitieux chantier, l’INRS s’engage à répondre aux grands enjeux environnementaux auxquels fait face le Québec. En effet, des études récentes ont démontré que près de 14 % des émissions directes et indirectes liées à l’énergie du secteur institutionnel québécois étaient attribuables aux universités. Il est donc devenu essentiel, voire impératif, de mettre en place une stratégie cohérente avec la réalité sociétale et le contexte environnemental actuel.
C’est aussi une manière, pour l’Institut, de démontrer son leadership et son engagement à travers une participation active à la transition socioécologique au Québec et ailleurs. Tant les membres de la communauté que la direction ont manifesté une volonté claire de mettre en œuvre des actions importantes en ce sens.
Avant de compenser l’empreinte carbone de l’établissement universitaire, il était important de la mesurer pour mieux mettre en place des actions en vue de la réduire. Cet inventaire de gaz à effet de serre (GES), réalisé pour la première fois en 2022, a démontré que l’INRS a émis 6 472 tonnes équivalentes de CO2 (t éq. CO2) pour l’année 2020-2021. Ce constat concernait principalement les émissions directes et indirectes liées à la consommation en énergie. L’intensité de ces émissions de GES de l’établissement par mètre carré peut paraître élevée, mais il faut tenir compte des particularités des installations scientifiques. En effets, les laboratoires de recherche, par exemple, sont soumis à des règles gouvernementales bien précises, tant pour les éléments touchant à la sécurité qu’à la condition sanitaire des laboratoires.
Les éléments comptabilisés lors de l’inventaire étaient le gaz naturel, l’hydroélectricité, le gaz de laboratoire, l’essence des voitures institutionnelles, les climatiseurs et, enfin, les génératrices utilisées dans le parc immobilier des campus.
L’objectif étant de devenir carboneutre à l’échelle terrestre, les tonnes équivalentes de CO2 subsistantes aux actions de réductions de l’INRS seraient ensuite compensées par l’achat de crédits carbone certifiés et de haute qualité. Ceux-ci financeront la création de puits naturels de carbone (tel que les forêts et les sols) qui viendront neutraliser les émissions de l’établissement d’enseignement à l’échelle globale. Par exemple, les arbres situés sur les terrains du campus de l’INRS à Laval séquestrent actuellement 30 tonnes éq. CO2 par année.
En parallèle, l’INRS a récemment entamé une recherche sur l’influence des nouveaux modes de travail sur l’empreinte carbone des organisations. Menés par Louise Hénault-Éthier, directrice du Centre Eau Terre Environnement, et Louis-César Pasquier, professeur, ces travaux permettront de quantifier et de mieux saisir l’influence des journées de télétravail sur les moyens de transport utilisés par les membres de la communauté.
D’autre part, un vaste diagnostic des habitudes de déplacement des personnes travaillant ou étudiant sur l’un des campus sera lancé prochainement par le Comité institutionnel de développement durable. Un plan de gestion des déplacements (PGD) pourra ainsi être mis en action.
Outre l’ensemble de ces actions, la communauté de l’INRS est elle aussi mobilisée au quotidien dans sa volonté de réduire son impact environnemental et social. La Semaine verte UCS, la Fresque du climat, un atelier communautaire de vélo à Montréal et la création d’une cantine santé à Varennes, sont quelques-uns des projets qui ont été initiés au cours des derniers mois. Le Comité vert du 490 a mis en place un projet de gestion des matières résiduelles qui touchent les personnes travaillant au Centre ETE à Québec.
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