Nous formons la relève en recherche, capable d'innovation scientifique, sociale et technologique.
Nous trouvons des solutions par la recherche interdisciplinaire, en collaboration avec nos partenaires.
Nous contribuons au développement économique, social et culturel du Québec.
Les travaux de cette chaire de recherche sont terminés
La Chaire de recherche du Canada en sédimentologie environnementale a pour objectif d’étudier les sédiments comme archives naturelles des changements climatiques et environnementaux et utiliser la scanographie pour caractériser les processus fondamentaux d’érosion, de transport et de dépôt des sédiments.
Cette chaire veut mesurer l’impact de l’homme sur l’environnement afin d’établir des politiques environnementales nationales et mondiales, et améliorer la planification des aménagements marins, côtiers, lacustres et fluviaux.
Pierre Francus, professeur
Notre planète traverse une période de changements sans précédent. Mesurer l’impact des activités humaines sur les cycles naturels planétaires ne peut se faire qu’en connaissant les processus fondamentaux qui régissent ces phénomènes naturels. Les bouleversements en cours et la pression accrue des humains ont également un impact qui accélère l’érosion des sols et des côtes, tandis qu’en d’autres endroits les sédiments s’accumulent.
Les sédiments qui se déposent en couches annuelles, appelées varves, sont des archives naturelles exceptionnelles des changements climatiques et environnementaux du passé. En effet, il est possible de les dater très exactement, et ils peuvent fournir des mesures précises des quantités de matière déposées au cours d’une année.
Pierre Francus, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en sédimentologie environnementale, a mis au point une série de techniques innovantes pour mesurer ces varves par analyse d’images et scanographie. Le professeur Francus et son équipe de recherche recueillent et mesurent des varves à travers le monde. Ils souhaitent décrire précisément l’historique de la raréfaction de l’oxygène dans les lacs et de l’eutrophisation (pollution par désoxygénation) de ces derniers, l’évolution de l’érosion dans les bassins versants, ainsi que la fréquence et l’intensité des crues.
Ils étudieront en laboratoire des modèles physiques de rivières, de lacs et de plages en plaçant un canal hydraulique au travers d’un tomodensitomètre (CT scanner). Cela leur permettra de caractériser les processus fondamentaux qui régissent l’érosion, le transport et le dépôt des sédiments, et d’ainsi revisiter les lois fondamentales de la dynamique sédimentaire.
Source : Chaires de recherche du Canada