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24 heures et plus de science : Visite nocturne au Musée de la santé Armand-Frappier

Dans le cadre de l'activité 24 heures et plus de science, le Musée de la santé Armand-Frappier ouvre à nouveau ses portes en soirée le 2 mai 2025. Le public pourra visiter gratuitement l’exposition temporaire du Musée « Ça chauffe, cool it ! » et rencontrer des membres étudiants de l’INRS qui aborderont des sujets en lien avec les changements climatiques.

2 mai 2025

De 18 h 00 à 21 h 00

Musée de la santé Armand-Frappier
2150 autoroute des Laurentides
Laval (Québec) H7T 2T8

Les changements climatiques sous différents angles

Thème : Le microbiome urbain : cultivons une ville en santé !

Étudiante : Maude Alix-Joly 

Laboratoire : Professeur Philippe Constant

Le sol est le principal réservoir de microorganismes. En interaction avec leur environnement, ces microorganismes forment ce qu’on appelle le microbiome du sol. Invisible à l’œil nu, ce microbiome joue un rôle essentiel dans le fonctionnement des écosystèmes : il participe à soutenir la croissance des plantes, à la structure du sol, à la stabilisation du climat et contribue même à notre bien-être. L’aménagement du territoire influence fortement les microorganismes qui occupent nos villes. Quand la présence des milieux naturels est limitée, le microbiome urbain s’appauvrit et cela nuit à la santé de nos environnements… et à la nôtre ! Il devient donc crucial de développer des stratégies pour prendre soin du microbiome urbain. Parmi elles, l’ajout d’infrastructures vertes — comme les parcs, les boisés, les bandes végétalisées et les toits verts — pourraient bien être une approche incontournable pour une ville une saine.

Thème : Le virus du Nil occidental : un danger qui revient chaque été

Étudiante : Anaïs Rasquier 

Laboratoire : Professeu Laurent Chatel-Chaix

Peu connu du grand public, le virus du Nil occidental est transmis par les moustiques. Il circule surtout chez les oiseaux, mais peut aussi infecter les humains et causer des maladies graves comme des encéphalites. Chaque été, il refait surface au Québec.

Avec les changements climatiques, les moustiques survivent plus longtemps, les oiseaux migrent différemment, et les conditions deviennent idéales pour que le virus se propage. Au laboratoire, nous analysons les virus présents chez les oiseaux sauvages pour voir s’ils ont acquis des mutations qui les rendent plus virulents ou plus résistants.

L’objectif : mieux comprendre l’évolution de ce virus dans un climat en pleine transformation, afin de mieux prévenir les risques pour la santé publique.

Thème : Nanomatériaux à la rescousse de l’environnement  

Agent de recherche : Loïck Pichon

Laboratoire : Professeur My Ali El Khakani

Grâce à un procédé assisté par plasma, les oxydes de titane, de nouveaux nanomatériaux prometteurs, ont pu être synthétisés. Au sein de cette famille, on trouve des composés peu communs appelés phases de Magnéli (Ti4O7). Ces phases se distinguent par des caractéristiques très intéressantes pour diverses applications. En effet, une fois déposé sur une surface, le Ti4O7 permet, lorsqu’il est immergé dans une eau polluée et soumise à un courant électrique, de dégrader les contaminants présents. De plus, ce même Ti4O7 est capable d’absorber efficacement la lumière solaire et de la convertir en chaleur. Cette propriété s’avère particulièrement avantageuse pour des méthodes de dessalement de l’eau de mer par évaporation, offrant, pour ce procédé, une alternative écologique à l’utilisation des énergies fossiles.