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Le professeur Alain N. Rousseau sera cotitulaire de ce Réseau regroupant quatre axes de recherche.
Le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT), de concert avec son partenaire le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), est heureux d’annoncer la création du Réseau québécois de recherche en agriculture durable (RQRAD), une mesure phare du Plan d’agriculture durable 2020-2030 (PAD).
Coordonnée par quatre cotitulaires dont l’expertise est amplement reconnue dans le domaine de l’agriculture durable, la création du RQRAD prend racine dans l’engagement du gouvernement à miser sur l’agriculture pour produire des aliments de grande qualité dans le respect de l’environnement. Le RQRAD apportera une contribution déterminante aux travaux et aux efforts en la matière. Cet octroi, d’un montant de 2,5 M$ sur cinq ans, fait suite à un appel à propositions lancé en avril dernier.
« Je transmets mes plus chaleureuses félicitations aux cotitulaires et aux personnes impliquées dans ce nouveau réseau. À mesure que la décennie d’action de l’ONU avance, il est impératif que nous développions et appliquions des méthodes durables de production agricole. Je suis convaincue que le nouveau leadership en recherche et innovation proposé par le RQRAD contribuera à protéger l’environnement contre les changements climatiques et à améliorer l’autosuffisance alimentaire du Québec », souligne Janice Bailey, directrice scientifique du FRQNT dans le communiqué.
La programmation du RQRAD s’articule autour de quatre axes de recherche permettant la mise en commun des forces vives engagées envers l’accélération du développement des connaissances en lien avec la santé et la conservation des sols et la réduction de l’usage des pesticides dans un contexte de changements climatiques. Les outils numériques, l’agriculture de précision et les données massives ainsi que les aspects socio-économiques sont également des parties intégrantes de la programmation du Réseau.
« Issu d’une mobilisation inédite, le RQRAD confirme l’engouement généralisé pour l’agriculture durable. Pour ma part, je suis fier de participer à la conception de stratégies et d’outils de gestion pour améliorer la productivité, la qualité, la rentabilité et la durabilité de la production agricole au Québec. Cela permettra de mieux guider les entreprises agricoles dans leur virage numérique, voire de révolutionner leurs pratiques et d’adopter l’agriculture de précision. »
Alain N. Rousseau, cotitulaire de l’axe 3 portant sur les outils numériques, l’agriculture de précision et les données massives
L’équipe des cotitulaires du RQRAD est formée par :
La professeure Valérie Langlois s’implique également dans le Réseau à titre de cotitulaire adjointe dans l’axe 1 portant sur les alternatives aux pesticides de synthèse. D’autres professeures et professeurs de l’INRS participent à cette initiative.
Regroupant plus de 200 chercheurs et chercheuses provenant de 15 institutions universitaires, de cinq centres collégiaux de transfert de technologie et de plusieurs centres de recherche provinciaux et fédéraux, le RQRAD assurera la concertation et la coordination des efforts en matière d’agriculture durable afin de garantir le bon arrimage des recherches produites avec les besoins de connaissances émanant des milieux utilisateurs concernés.
En plus de contribuer à atteindre les objectifs du PAD, cette mobilisation sans précédent assurera indéniablement un leadership fort du Québec sur la scène locale, nationale et internationale en matière d’agriculture durable, tant au regard des aspects économiques, environnementaux que sociétaux.
« Il faut saluer la création de ce réseau, qui découle d’une mesure phare du Plan d’agriculture durable, destinée à répondre aux besoins du secteur agricole et des citoyens. En regroupant l’ensemble des acteurs qui travaillent au développement d’un secteur agricole viable et durable, le RQRAD permettra de déployer une recherche structurée et indépendante pour accélérer l’adoption des pratiques agroenvironnementales et atteindre des résultats concrets et mesurables. Les axes de recherches bien ciblés assureront notamment des gains en matière de santé des sols et de réduction de l’usage des pesticides », indiquait André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, ministre responsable de la région du Centre-du-Québec et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches, dans le communiqué.