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9 décembre 2019 | Julie Robert
Mise à jour : 29 août 2024
L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a célébré son 50e anniversaire lors d’une soirée spéciale qui a eu lieu le 5 décembre 2019 au Manège militaire Voltigeurs de Québec.
L’animateur de la soirée reconnaissance, Matthieu Dugal, en compagnie du directeur général de l’INRS, M. Luc-Alain Giraldeau. Crédit photo : Laëtitia Boudaud
L’événement a réuni près de 400 personnes incluant les membres de la communauté de l’INRS, des dignitaires ainsi que des partenaires de recherche. Cela a été l’occasion de revenir sur 50 ans de contributions scientifiques pour la société québécoise et de souligner le caractère unique de notre institution dans l’écosystème universitaire.
« L’INRS a été créé avec l’objectif d’être un institut de recherche au service de la société du Québec. Pour faire ça, il faut se donner de grands projets, pas des disciplines. Ce sont ces projets qui animent nos quatre centres », a rappelé sur scène le directeur général de l’INRS, M. Luc-Alain Giraldeau, lors de son entrevue avec le maître de cérémonie de la soirée, Matthieu Dugal, animateur à Radio-Canada et passionné de science.
Cinquante ans d’histoire ne pouvaient pas être célébrées sans les grands bâtisseurs de l’INRS. Monsieur Charles E.-Beaulieu, fondateur de l’INRS, accompagné de M. Armand Couture, qui a tenu les rênes du conseil d’administration de l’INRS pendant près de 14 ans, et de M. Alain Soucy, directeur général de 1988 à 1998, et de M. Daniel Coderre, directeur général de 2009 à 2016, ont rejoint M. Giraldeau sur la scène afin de revenir sur les débuts de la création de l’INRS en partageant leurs visions de l’avenir à leur époque pour l’institution. « Il y a quelque chose de très moderne là-dedans. Vous dites aux chercheurs : “Soyez autonomes, allez voir vos collègues, soyez transdisciplinaires”. On en parle beaucoup aujourd’hui, mais à l’époque, c’était assez novateur comme façon d’envisager la recherche », a souligné Matthieu Dugal, qui animait cette discussion relatant l’histoire de l’INRS d’hier à aujourd’hui.
Au cours de la soirée, de nombreux prix et distinctions ont été remis en reconnaissance du travail exceptionnel accompli par nos professeur(e)s et nos étudiant(e)s.
Les lauréats des prix Planète sont des professeures et professeurs de l’INRS qui ont contribué de façon remarquable au développement des connaissances scientifiques et à leur diffusion, et qui ont mené des activités d’une grande originalité en matière de transmission des savoirs. La professeure Monique Bernier s’est vue décerner le prestigieux prix Planète 2019 – Catégorie carrière d’excellence en recherche en reconnaissance de son parcours d’exception en recherche scientifique à l’INRS, et ce, depuis 1993.
La professeure Bernier a été la première femme à se joindre au corps professoral du Centre Eau Terre Environnement. Ses recherches orientées vers le développement d’applications de la télédétection radar en hydrologie et glaciologie et le suivi des impacts des changements climatiques sur les milieux nordiques ont permis de développer des technologies qui ont bénéficié aux chantiers hydroélectriques de la Baie James et à la prévision des inondations causées par les embâcles. Son travail lui a notamment valu la Médaille d’Or Larry Morley de la Société canadienne de télédétection en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à son domaine.
Les professeurs Jasmin Raymond et Federico Rosei se sont vu décerner respectivement le Prix Planète 2019 – Réalisation d’excellence en recherche et le Prix Planète 2019 – Réalisation d’excellence en enseignement.
Dans le cadre de son 50e anniversaire, l’INRS a lancé un programme de bourses de maîtrise ou de doctorat pour favoriser le recrutement étudiant. Quatre étudiant(e)s issus de chaque centre de recherche qui souhaitaient entamer leurs études supérieuresà l’INRS ont reçu une bourse de 10 000 $ chacun.
Martin Chenal, étudiant à la maîtrise au Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie dans le laboratoire du professeur Fréderic Veyrier, s’est démarqué en remportant les prix du public et du jury, avec sa présentation intitulée GspA : Un nouveau régulateur important de la compétence naturelle chez Neisseria meningitidis. Nos félicitations aux 12 participant(e)s de ce concours de vulgarisation scientifique !
Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont pris part à cet événement mémorable ! En espérant que les cinquante prochaines années de recherche soient encore plus fructueuses et permettent à la communauté de l’INRS de contribuer davantage au développement de la société québécoise.