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28 avril 2020 | Aurélie Devink
Mise à jour : 3 novembre 2020
La doctorante Aurélie Devinck
répond à des questions fréquentes
sur l’éradication des virus
La vaccination permet d’immuniser une personne et une population contre un agent infectieux. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la vaccination permet d’empêcher 2 à 3 millions de décès par an.
Les vaccins contiennent une forme inactive de l’agent infectieux responsable de la maladie. Cet agent infectieux peut être en partie présent dans le vaccin, ou encore modifié afin d’enrayer la maladie. Ces agents peuvent être des bactéries (comme Mycobacterium tuberculosis, l’agent responsable de la tuberculose) ou des virus (comme le poliovirus, l’agent responsable de la poliomyélite). La forme inactive permet de stimuler le système immunitaire pour qu’il soit préparé en cas de rencontre avec l’agent infectieux actif.
C’est impossible de prédire le temps de création d’un vaccin avec exactitude. Normalement, le processus peut prendre plusieurs années, en commençant par l’identification de l’agent pathogène jusqu’à la distribution du vaccin. Différentes stratégies de vaccination sont aussi testées. La partie la plus longue de ce développement revient aux essais cliniques qui servent à vérifier la non-toxicité et l’efficacité du vaccin chez les humains. Pour la pandémie de la COVID-19, le délai minimum pour le développement du vaccin est estimé à 18 mois dans le meilleur des scénarios.
Les antibiotiques sont des molécules chimiques qui permettent d’arrêter la croissance ou de tuer des bactéries. Ils ciblent la paroi de la bactérie ou bloquent certains de ses mécanismes clés. Cependant, les cibles des antibiotiques ne sont pas présentes chez les virus. Ils ne peuvent donc pas combattre ces agents infectieux.
Aurélie Devinck est étudiante au doctorat dans le laboratoire de Jonathan Perreault, professeur à l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS) – Centre Armand Frappier Santé Biotechnologies. Son projet de thèse repose sur la découverte de molécules de régulation chez les bactéries grâce à une nouvelle méthode expérimentale développée dans leur laboratoire.
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