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Lancement du Laboratoire de télédétection environnementale par drone de l’INRS

1 décembre 2016 | Gisèle Bolduc

Mise à jour : 21 mai 2021

Améliorer l’accès à des données de meilleure qualité sur les écosystèmes aquatiques et terrestres par des technologies spatiales : c’est là une des visées du nouveau Laboratoire de télédétection environnementale par drone inauguré hier par le recteur par intérim de l’INRS, monsieur Claude Arbour, et le directeur du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS, le professeur Jean-François Blais. Le laboratoire est dirigé par le professeur Karem Chokmani, un spécialiste reconnu en télédétection et en méthodes statistiques appliquées à l’hydrologie. 

Financée par la Fondation canadienne pour l’innovation et le gouvernement du Québec, cette infrastructure de recherche de pointe est composée de différents types de drones et d’une large gamme de capteurs qui permettront d’élaborer de nouvelles approches et des algorithmes opérationnels plus performants pour le suivi de la qualité ou de la crue des eaux, le couvert nival ou l’agriculture de précision, par exemple. « La préservation des ressources aquatiques et terrestres est une priorité pour les Québécoises et les Québécois.  Le recours à une nouvelle génération de technologie spatiale par le professeur Chokmani et son équipe viendront améliorer notre compréhension de ces précieux écosystèmes et renforceront notre capacité à les protéger », affirme Gilles Patry, président-directeur général de la FCI.

« Alliant la richesse et la qualité de l’information fournie par la télédétection à la souplesse de déploiement offerte par les drones, le laboratoire occupe une niche de recherche et développement inexploitée actuellement. La collecte de nouvelles données autrement inaccessibles en termes de qualité, de caractéristiques temporelles et spatiales nous permettra d’améliorer les outils d’aide à la gestion, de prévision et de conservation des ressources naturelles. »

Professeur Chokmani expert unique en télédétection optique à l’INRS 

Dans ce laboratoire à la fine pointe de la technologie, son équipe étudiera des phénomènes difficiles voire impossibles à suivre par des moyens conventionnels et développera des technologies spatiales aux fins d’applications environnementales, entre autres en sécurité publique, caractérisation des habitats, détection des plantes envahissantes, foresterie et pour l’industrie minière. En plus de renforcer les collaborations déjà établies et de créer de nouveaux partenariats, le laboratoire contribuera à former une relève de haut niveau en géomatique et télédétection optique au Centre Eau Terre Environnement de l’INRS. 

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