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Un nouveau Centre intersectoriel d’analyse des perturbateurs endocriniens à l’INRS

11 novembre 2020 | Audrey-Maude Vézina

Mise à jour : 12 février 2021

Le Centre intersectoriel d’analyse des perturbateurs endocriniens (CIAPE) favorise les collaborations internationales entre les chercheuses et chercheurs issus de plusieurs secteurs scientifiques qui s’intéressent à l’étude et l’analyse des perturbateurs endocriniens.

L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) est heureux d’annoncer le lancement du nouveau Centre intersectoriel d’analyse des perturbateurs endocriniens (CIAPE). Provenant généralement de l’activité humaine, les perturbateurs endocriniens peuvent affecter la santé globale des humains et des animaux, et même de leur progéniture. Ce nouveau regroupement de recherche intercentre, financé par l’INRS, a été initié par les professeures Valérie Langlois, du centre Eau Terre Environnement, et Isabelle Plante du centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie.

Deux étudiantes de l’INRS testent les effets des pesticides sur les systèmes endocriniens des têtards du Crapeau Amérique dans un bassin agricole, un champ d’études important du CIAPE. Photo : INRS


Les perturbateurs endocriniens se retrouvent communément dans les produits pharmaceutiques, les produits domestiques et autres contaminants environnementaux. Depuis plusieurs années, les études démontrent qu’ils peuvent altérer la production d’hormones essentielles au bon développement des êtres vivants et au développement de maladie chez l’être humain, entre autres. « Il est important que toutes les substances chimiques qui sont utilisées dans notre société soient sécuritaires, surtout pour les maillons les plus sensibles, c’est-à-dire nos enfants, mais également pour les animaux qui vivent dans nos écosystèmes et qui peuvent également être exposés », souligne Valérie Langlois, directrice du CIAPE.


Les recherches du CIAPE

Le centre a pour objectif de favoriser les collaborations internationales entre chercheuses et chercheurs s’intéressant à l’étude et l’analyse des perturbateurs endocriniens et qui sont issus de plusieurs secteurs scientifiques. Grâce à ces collaborations et aux compétences complémentaires de ses membres, le CIAPE veut contribuer, de façon novatrice, à une meilleure compréhension des problématiques liées aux perturbateurs endocriniens.

Les recherches du CIAPE se concentrent sur la santé environnementale, la santé humaine, le traitement de l’eau, la chimie analytique, l’épidémiologie et les politiques environnementales. Le CIAPE compte déjà plus d’une centaine de membres au Canada, aux États-Unis, en France, en Espagne, en Allemagne, en Argentine et aux Pays-Bas.

L’INRS a su être visionnaire par rapport à l’importance accordée aux recherches sur les perturbateurs endocriniens en accordant un financement dédié à la création de ce nouveau centre de recherche intersectoriel.

« J’ai confiance que les travaux de recherche interdisciplinaires issus du CIAPE contribueront, de façon novatrice, à trouver des solutions concrètes en lien avec plusieurs enjeux prioritaires pour le Québec, dont la santé humaine, la santé environnementale et le traitement de l’eau », soutient Luc-Alain Giraldeau, directeur général de l’INRS.

Pour connaître les dernières nouvelles du CIAPE, de ses membres et de ses regroupements partenaires, suivez le Centre sur Facebook et Twitter.


À propos du CIAPE

Le Centre a pour mission d’informer, d’assister et de servir de ressource aux instances gouvernementales, aux organismes à but non lucratif et à l’industrie. De plus, il est également une ressource importante pour la population québécoise et canadienne, afin de leur permettre d’identifier, de reconnaître, de quantifier et de gérer les perturbateurs endocriniens auxquels les membres de la population peuvent être exposés.