À propos
L’UMR Numérique et territoires a pour objet la diversification et l’intégration des technologies numériques dans des secteurs d’activité variés tels que l’éducation, la culture et les médias, les transports et les services urbains, le secteur manufacturier, le tourisme, l’agriculture, l’énergie et la santé. L’UMR aborde les effets des technologies numériques sur le développement social, culturel et économique des territoires.
Le recours aux technologies numériques dans le fonctionnement des organisations et de la vie quotidienne des citoyens transforme profondément les rapports au temps et à l’espace, ainsi que les usages et les processus industriels. Le virage numérique s’accompagne donc de mutations politiques, économiques, sociales et culturelles qui appellent à une prise de recul critique, à la fois pluridisciplinaire et interdisciplinaire.
Axes de recherche
Responsabilité sociétale et transformation numérique durable
Sécurité, efficacité et résilience numériques
Inclusion et équité numériques
Objectifs
Constituer un pôle de recherche bien identifié, visible au sein des communautés territoriales et ouvert aux besoins de recherche des milieux;
Contribuer à renforcer la capacité d’appropriation d’outils et technologies numériques des organisations et des populations régionales;
Réfléchir, avec les acteurs territoriaux, aux enjeux et impacts de la transformation numérique dans la perspective d’un développement durable des territoires;
Identifier des partenaires de recherche locaux et régionaux, consolider les liens et impliquer de nouveaux partenaires dans la dynamique de recherche;
Former de la relève hautement qualifiée dans des projets interdisciplinaires;
Établir des collaborations de recherche aux échelles régionale, nationale et internationale dans une perspective de rayonnement de l’UMR et d’avancement des connaissances sur les transformations numériques.
Les membres et chercheurs
Mehdi Adda (UQAR)
Mehdi Adda est professeur titulaire en informatique à l’Université du Québec à Rimouski et coresponsable de l’UMR INRS-UQAR (2023-2025). Ses recherches multidisciplinaires se concentrent sur la science des données, l’intelligence artificielle, l’Internet des objets (IdO) et la cybersécurité. Il travaille sur le renforcement de la résilience des réseaux d’énergie ou des plateformes de santé face aux cyberattaques, ainsi que sur l’analyse et l’application des données pour des domaines variés tels que le diagnostic médical, la maintenance prédictive et la sécurité des infrastructures. Sa vision de la transformation numérique repose sur l’intégration de ces technologies pour améliorer les services offerts aux individus, aux communautés et aux organisations.
Maxime Berger (UQAR)
Maxime Berger est professeur agrégé en génie électrique à l’UQAR. Membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) à titre d’ingénieur et titulaire d’un doctorat en génie électrique de Polytechnique Montréal (2019), il est un spécialiste en modélisation, en simulation, en analyse et en intégration des systèmes énergétiques pour le transport électrique et les réseaux d’énergie électrique.
Paul Célicourt (INRS)
Paul Célicourt, professeur adjoint au Centre Eau Terre Environnement de l’INRS, est spécialisé dans l’informatique environnementale. Son travail se focalise sur le développement d’infrastructures informatiques pour la gestion responsable des intrants agricoles et des ressources naturelles, notamment dans le domaine de l’hydroinformatique et de l’agriculture numérique. Ses recherches s’articulent autour de deux axes: la gestion responsable des ressources naturelles et la transformation des systèmes agroalimentaires en des modèles multiéconomiques embrassant diverses perspectives telles que l’économie de l’information, la bioéconomie, l’économie circulaire, l’économie verte, ou l’économie politique.
Julia Frotey (INRS)
Julia Frotey est professeure adjointe au Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS et coresponsable de l’UMR INRS-UQAR (2023-2025). Géographe et urbaniste de formation, ses travaux portent sur les dimensions spatiales, sociales et économiques des transitions énergétiques et numériques. Un premier volet de sa recherche examine la gouvernance, l’effet des jeux d’acteurs et l’acceptabilité des projets énergétiques et des projets de mobilité durable. Un second volet examine comment les outils numériques contribuent à la durabilité des territoires et explore les défis posés par leur déploiement inégal sur ces territoires. Elle utilise une approche mixte de recherche combinant cartographie et analyse spatiale et outils qualitatifs d’enquête pour ses analyses.
Virginie Hébert (INRS)
Virginie Hébert, professeure adjointe à l’INRS-Centre Urbanisation Culture Société, se focalise sur les fractures sociales, communicationnelles, culturelles et linguistiques résultant de la transformation numérique des territoires. Ses recherches examinent les inégalités d’usage du numérique et leurs impacts sur le développement des collectivités régionales. Elle étudie également le processus de construction et de cadrage des problèmes publics, en se penchant notamment sur l’enjeu linguistique québécois. Son programme de recherche se décline en quatre axes principaux : l’inclusion et l’équité numériques dans les territoires, la communication publique et territoriale en contexte de transition numérique, les aspects linguistiques et culturels du numérique, et le cadrage des problèmes publics liés au numérique.
Nancy Michaud (UQAR)
Nancy Michaud, professeure à l’UQAR et comptable professionnelle agréée (CPA), possède une expérience en audit et en gestion bancaire qui l’a amenée à examiner l’exercice du jugement professionnel, notamment celui des auditeurs externes. Ses recherches utilisent diverses méthodologies qualitatives, telles que l’entretien semi-dirigé, l’entretien d’explicitation et l’autopraxéographie. Elle se concentre également sur la gouvernance et l’innovation dans les services de santé, ainsi que sur le développement de la compétence numérique chez les personnes apprenantes dans les programmes en administration et comptabilité. Ses interactions passées avec des dirigeants d’entreprises locaux ont enrichi sa compréhension des enjeux vécus sur le terrain, lui permettant d’envisager des recherches sur la transformation numérique des organisations susceptibles de bénéficier au monde des affaires et aux organismes du territoire desservi par l’UMR.
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