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18 juillet 2024
Mise à jour : 18 octobre 2024
Les professeurs Daniel Guay et Mohamed Mohamedi et la professeure Ana Tavares collaborent avec des chercheurs de l’ÉTS et de McGill pour trouver des solutions à la crise climatique.
L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et l’École de technologie supérieure (ÉTS) dévoilent l’équipe lauréate du premier appel à projets conjoint ÉTS/INRS dans le cadre du Fonds de recherche ÉTS sur les changements climatiques (FRECC). Cet appel conjoint, lancé au printemps 2024, a pour objectif de susciter de nouvelles collaborations interuniversitaires en faveur de l’action climatique.
« L’appel à projets conjoint de l’INRS et de l’ÉTS souligne la pertinence de l’interdisciplinarité dans la recherche de solutions à la crise climatique. La complémentarité des chercheurs et chercheuses des deux établissements permettra assurément de pousser leurs travaux plus loin. »
Isabelle Delisle, directrice scientifique de l’INRS
L’équipe lauréate est composée des professeurs Daniel Guay, Mohamed Mohamediet de la professeure Ana Tavares du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS, d’Omur E. Dagdeviren (chercheur principal) et Lucas Hof de l’ÉTS, ainsi que de Peter Grutter de Université McGill qui uniront leurs efforts dans ce projet de recherche financé à hauteur de 50 000 $.
Le premier objectif de ce projet consiste à fabriquer un nouveau type de microscope qui servira à approfondir la compréhension du mécanisme de vieillissement des cellules solaires et électrochimiques, qui s’avèrent cruciales en matière d’énergie solaire. Bien qu’encore méconnu, cet écueil du vieillissement des matériaux rend leur utilisation peu rentable et leur usage à long terme risqué.
Ce microscope sera également utilisé pour optimiser un procédé de réduction du CO2, à l’aide d’un catalyseur d’oxyde de cuivre et de rayons solaires. Les rayons solaires fournissent de l’énergie afin de produire une réaction avec le CO2 et l’eau. Un sous-produit de cette réduction photocatalytique du CO2 sera l’hydrogène, qui peut être utilisé pour la production d’énergie sans émission directe de gaz à effet de serre (GES).
Chaque tonne de CO2 détruit produirait 500 litres d’hydrogène, correspondant à une quantité d’énergie permettant à une voiture de rouler pendant près de 15 000 km.
« Concevoir et fabriquer un microscope à cellule électrochimique à balayage adapté aux études de réduction du CO2 améliorera notre capacité à caractériser les catalyseurs avec une résolution spatiale et temporelle élevée. Cela nous conduira à des connaissances essentielles pour développer des technologies efficaces de conversion du CO2. Ce savoir est crucial pour relever les défis mondiaux liés à la durabilité énergétique et à l’atténuation du changement climatique. »
Membres de l’équipe lauréate
En savoir plus sur le Fonds de recherche ÉTS sur les changements climatiques (FRECC)