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L’INRS obtient plus 1, 57 M$ pour de nouvelles infrastructures de recherche

11 avril 2018 | Gisèle Bolduc

Mise à jour : 5 novembre 2020

L’INRS bénéficie d’un investissement totalisant plus de 1,57 millions de dollars pour mettre en place quatre nouvelles infrastructures qui permettront d’innover en recherche et de former du personnel hautement qualifié dans des domaines stratégiques. Le Fonds des leaders John-R. Evans de la Fondation canadienne pour l’innovation et le gouvernement du Québec financent à parts égales ces projets qui pourraient mener à des percées scientifiques en environnement, en santé, en bio-imagerie et dans le développement de semi-conducteurs innovants. 

Centre de recherche en écotoxicogénomique 

Valérie Langlois

Alliant écotoxicologie et biologie moléculaire à la chimie, aux sciences de l’environnement et à la biochimie aquatique, cette installation unique à l’INRS permettra à la professeure Valérie Langlois d’évaluer plus finement les effets des produits chimiques présents dans l’environnement sur la santé des organismes vivants, plus particulièrement chez les amphibiens et les poissons. Ses travaux visent aussi à découvrir de nouveaux biomarqueurs moléculaires associés aux expositions chimiques et à générer des données fiables pour mieux mesurer les risques environnementaux.     


Laboratoire de bio-imagerie ultra-rapide

Jinyang  Liang

Avec ce nouveau laboratoire, le professeur Jinyang Liang aura accès à une imagerie ultrasensible à haute vitesse et à grande résolution spatiotemporelle pour cartographier l’activité neuronale, afin de mieux comprendre l’origine et la manière dont les troubles neurologiques évoluent. Il pourra explorer les mécanismes biophysiques sous-jacents à la sclérose en plaques et à la maladie d’Alzheimer à début tardif en vue d’améliorer la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes. Le laboratoire favorisera aussi de nouvelles collaborations en photonique, en génie biomédical et en neurosciences.       


Infrastructure pour l’étude des mécanismes du dysfonctionnement synaptique dans les maladies du motoneurone

Kessen Patten

Grâce à cette infrastructure, le professeur Kessen Patten sera en mesure de combiner des approches en génétique, en électrophysiologique et d’imagerie en temps réel chez le poisson-zèbre pour élucider les mécanismes de dysfonctionnement entre les cellules nerveuses et les muscles, qui sont responsables de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et de l’atrophie musculaire spinale (SMA). Ses recherches visent notamment à identifier des composés chimiques pour restaurer la connectivité entre le nerf et le muscle et à développer des traitements ciblés pour contrer ces maladies neurodégénératives.     


Laboratoire de physique moléculaire et du dispositif

Le professeur Emanuele Orgiu disposera de l’instrumentation nécessaire au développement de matériaux quantiques ainsi que de semi-conducteurs à base organique pouvant remplacer le silicium largement utilisé dans les dispositifs électroniques. Son programme de recherche ciblera, entre autres, les polymères conjugués, les matériaux bidimensionnels (2D) comme le graphène, le phosphore noir et certains métaux de transition, pour explorer de nouvelles propriétés exotiques de la matière à très basse température. Ce nouveau laboratoire fournit un soutien fondamental pour la conception de nouveaux dispositifs légers, transparents, flexibles et adaptés à de grandes surfaces pour des applications électroniques, photoniques et énergétiques.