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21 août 2019 | Evelyne Dufresne
Mise à jour : 10 mai 2023
Des membres du laboratoire de la professeure Annie Castonguay de l’INRS ont organisé pour la première fois, cette année, le Symposium annuel de chimie inorganique du Québec (SACIQ) qui s’est tenu le vendredi 9 août 2019 à l’Hôtel Mont-Gabriel de Sainte-Adèle.
Ce symposium réunit chaque année une quarantaine d’étudiants et quelques professeurs qui œuvrent dans les différents secteurs de la chimie inorganique (catalyse, énergie, matériaux, biologie, etc.) dans un contexte convivial et informel. Comme il est de tradition pour ce symposium, la majorité des participants se sont réunis dans un site de camping de la municipalité de Morin-Heights afin de poursuivre leurs échanges autour d’un feu.
Soucieux d’encourager la promotion des femmes en sciences, les organisateurs ont eu le plaisir d’avoir comme invitée la professeure adjointe Ashlee Howarth, de l’Université Concordia, qui s’est illustrée pour avoir créé des matériaux permettant de nettoyer les eaux usées rejetées par les centrales nucléaires et au charbon.
L’objectif du SACIQ est de favoriser les échanges entre les différents groupes de la communauté de chercheurs en chimie inorganique du Québec. Les étudiants de 1er, 2e et 3e cycles présentent leurs travaux de recherche devant des pairs provenant de diverses universités au Québec. La doctorante à l’INRS Golara Golbaghi, une des membres du comité organisateur, estime qu’il s’agit d’une occasion hors pair de jeter un regard nouveau sur ses propres travaux : « Cela nous aide à améliorer nos projets de recherche en amenant de nouvelles idées », explique-t-elle.
La professeure à l’INRS Annie Castonguay encourage fortement les étudiants, de partout au Québec, à participer au symposium : « Cela leur permet de s’exercer à présenter leurs travaux de recherche à l’oral ou sous forme d’affiche. Pour plusieurs d’entre eux, il s’agit souvent de leur première présentation dans le cadre d’un congrès. C’est une chance pour eux d’acquérir une expérience en communication scientifique et en transfert de connaissances », affirme-t-elle. La professeure Castonguay incite également les étudiants du Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS, pour qui les projets de recherche impliquent de près ou de loin la chimie inorganique, à participer aux prochaines éditions du symposium afin de développer des liens et favoriser des collaborations de recherche à caractère interdisciplinaire.
La prochaine édition sera organisée par le groupe de recherche du professeur Pierre Harvey de l’Université de Sherbrooke, celui qui a fondé l’événement il y a 25 ans.
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