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16 février 2023 | Sophie Laberge
Mise à jour : 18 février 2023
Les Instituts de recherche en santé du Canada financent cinq projets de recherche novateurs.
Cinq membres du corps professoral et leurs équipes de l’Institut national de la recherche (INRS) ont reçu une subvention Projet des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Au total, c’est un montant de 2 915 750 $ que les équipes du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie (AFSB) ont reçu lors du dévoilement des résultats du concours lancé à l’automne 2022.
Ce programme vise à faire valoir les idées susceptibles de faire progresser les connaissances fondamentales ou appliquées dans le domaine de la santé. Il concerne la recherche en santé, les soins de santé, les systèmes de santé ou encore les résultats sur la santé. Les financements accordés appuient des projets de recherche originaux et de qualité, proposés et réalisés par une chercheuse, un chercheur ou encore un groupe de chercheurs pour des travaux en santé, peu importe le domaine.
Le professeur David Chatenet, directeur du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie, a reçu 975 375 $ pour son projet « Unravelling the therapeutic potential and pharmacological complexity of the urotensinergic system ».
Le chercheur est, entre autres, spécialiste en pharmacochimie et en chimie médicinale. Avec son équipe, il s’intéresse au rôle du système urotensinergique dans le développement des maladies cardiovasculaires. Plus particulièrement, ce projet vise à mieux comprendre la pharmacologie cellulaire et moléculaire de ce système et à développer des outils pharmacologiques permettant de contrôler la signalisation associée à ce récepteur, lequel est impliqué dans des diverses pathologies.
Le professeur Albert Descoteaux s’est vu octroyer 983 025 $ pour son projet « Cellular Mechanisms of Leishmania pathogenesis ».
Le chercheur qui étudie les interactions hôte-agent pathogène effectue, entre autres, des travaux sur l’interaction, aux niveaux cellulaire et moléculaire, entre le parasite Leishmania et le macrophage. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la biologie du parasitisme intracellulaire, responsable scientifique du Laboratoire de microscopie confocale et cytométrie en flux et directeur de l’Infectiopôle INRS, un centre d’excellence pour la recherche et la formation sur les maladies infectieuses.
La professeure Marie-Elise Parent a reçu 100 000 $ pour le volet recherche en santé – sexe et genre (financement transitoire), pour son projet intitulé « MET-JEM: a sex-specific job exposure matrix of workplace energy expenditure based on metabolic equivalents ».
L’experte en épidémiologie du cancer effectue ses travaux sur l’évaluation du rôle de l’environnement, des habitudes de vie et des facteurs génétiques dans les causes du cancer. Son programme de recherche vise tout particulièrement la prévention du cancer de la prostate.
La professeure Marie-Claude Sincennes a reçu 100 000 $ pour son projet « Targeting molecular and cellular events that drive tumor formation in rhabdomyosarcoma ». Ce montant lui a été remis dans le cadre du volet Annonce de priorité – recherche sur le cancer pédiatrique.
Spécialiste en génétique fonctionnelle du tissu musculaire, la chercheuse est membre de l’Unité mixte de recherche INRS-UQAC en santé durable. Elle a développé une expertise dans l’étude des facteurs de transcription et des mécanismes épigénétiques qui régulent la fonction des cellules souches et qui, lorsque mal régulés, entraînent l’apparition de cancer ou de maladies neuromusculaires.
Spécialiste d’immunologie et de virologie, le professeur Julien Van Grevenynghe a reçu 757 350 $ pour son projet « The Nrf2 factor is a new contributor for metabolic plasticity in HIV-1 infection ».
Bien que les traitements antirétroviraux actuels permettent de survivre à l’infection au VIH, ils sont néanmoins associés avec une multitude d’effets secondaires indésirables. Ces traitements antirétroviraux restent inefficaces pour éliminer complètement le virus de l’organisme. Les travaux du chercheur visent à identifier les mécanismes cellulaires responsables de la survie réduite des lymphocytes T (mémoire T) que l’on retrouve chez les patients infectés.