Description du projet
Le stockage géologique du CO2 se présente comme une technologie clé parmi les solutions envisagées pour lutter contre les changements climatiques. Ce procédé consiste à injecter le CO2 préalablement capté, dans des formations géologiques profondes et appropriées, telles que des réservoirs de pétrole et de gaz épuisés ou des aquifères salins, où il demeurera piégé via divers mécanismes.
Ce projet de recherche vise à mettre en place les conditions qui permettront le démarrage d’un premier projet pilote de stockage du CO2 au Québec, dans la région des Basses-Terres du Saint-Laurent. Dans ce cadre, un stage postdoctoral, un doctorat et une maîtrise sont offerts. Le ou la stagiaire postdoctoral.e collaborera à divers aspects du projet (revues de littérature, travaux de laboratoire et de terrain), avec un accent particulier sur les essais de réactivité minérale en laboratoire. La personne sera notamment chargée de mettre en place un système de réacteurs à petite échelle visant à simuler les interactions eau-roche dans des conditions représentatives du réservoir géologique visé. Elle participera à la conception et à la réalisation des essais en laboratoire, appuiera les étudiants dans leurs travaux respectifs et participera à la rédaction de publications scientifiques.
La personne retenue réalisera ses recherches au Centre Eau Terre Environnement de l’INRS, situé au centre-ville de Québec. Elle fera partie des équipes de recherche des professeur.e.s Bordeleau et Pasquier qui comptent chacune entre 10 et 15 PHQ (personnel hautement qualifié) d’origines culturelles diversifiées. Elle interagira également avec les équipes des professeurs Giroux et Gloaguen, responsables des volets du projet portant sur la géophysique, ainsi qu’avec les partenaires industriels impliqués dans le projet. Le ou la stagiaire aura accès à des installations scientifiques de pointe et bénéficiera d’un plan de formation sur mesure, adapté à ses aspirations, qui lui permettra d’acquérir des compétences hautement recherchées sur le marché du travail. La personne sera encouragée à diffuser ses résultats via la publication d’articles scientifiques et des présentations lors de conférences, avec une ouverture à d’autres modes de diffusion et de transfert des connaissances, notamment à travers des activités de vulgarisation scientifique. Elle pourra également devenir membre du Pôle géoscientifique de Québec (PGQ), un regroupement de chercheurs de l’INRS et de la Commission géologique du Canada (faisant partie de Ressources naturelles Canada) visant à promouvoir les géosciences auprès de divers publics.
Début
Automne 2025
Supervision de recherche
Geneviève Bordeleau et Louis-César Pasquier, professeur.e.s, INRS
Rémunération
Selon les politiques de l’INRS.
Profil recherché
Exigences : Détenir un PhD en sciences de la Terre ou toute autre discipline pertinente au projet; démontrer une solide expérience des montages expérimentaux en laboratoire; posséder un bon esprit d’équipe; démontrer une production scientifique préalable (articles révisés par les pairs dans des revues de qualité, conférences); avoir de bonnes connaissances en géochimie conventionnelle et isotopique; démontrer une grande autonomie pour mener à bien des projets de recherche.
Atouts : Détenir un permis de conduire valide au Québec; avoir une bonne expérience de travaux variés sur le terrain.
Soumission d’une candidature
Veuillez utiliser le formulaire ci-dessous pour transmettre votre candidature en incluant les documents suivants en PDF : 1) Une lettre de motivation (1 page maximum) décrivant votre intérêt pour le projet, votre expérience préalable (e.x. en laboratoire/sur le terrain/analyse de données/publications scientifiques) et démontrant clairement comment vous répondez au profil recherché (exigences et atouts) et 2) une copie de vos relevés de notes universitaires.
Les candidatures seront acceptées jusqu’au 1er mars 2025. Seules les personnes sélectionnées pour une entrevue seront contactées, aux environs du 15 mars.