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Marie-Claude Sincennes reçoit le prix Découverte Banting – Bourse Jarislowsky

1 juin 2023 | Sophie Laberge et Julie Robert

Mise à jour : 4 mars 2024

La chercheuse est l’une des quelques spécialistes de l’étude des cellules souches musculaires dans le monde.

La professeure Marie-Claude Sincennes reçoit le prix Découverte Banting - Bourse Jarislowky.
La professeure Marie-Claude Sincennes reçoit le prix Découverte Banting – Bourse Jarislowky.

La professeure Marie-Claude Sincennes, spécialiste des maladies rares associées au tissu musculaire, a reçu le Prix Découverte Banting – Bourse Jarislowsky de la Fondation de recherche Banting. La chercheuse est membre de l’Unité mixte de recherche en santé durable de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Elle figure parmi les sept récipiendaires des Prix Découverte 2023, au Canada.

Ce prix, destiné aux chercheuses et chercheurs en début de carrière, lui est remis en reconnaissance de l’impact significatif de ses projets novateurs dans le domaine de la santé et des sciences biomédicales. Les sept lauréates et lauréats recevront jusqu’à 30 000 dollars en appui à leurs recherches.

« Je suis honorée de recevoir cette subvention de la Fondation Banting. Ces fonds serviront à bâtir et à consolider notre équipe de recherche de l’UMR INRS-UQAC et à établir des collaborations avec d’autres spécialistes dans le monde qui étudient les cellules souches musculaires. Notre objectif ultime est d’accélérer les découvertes dans les maladies neuromusculaires telles que la dystrophie musculaire oculopharyngée, qui touche 1 personne sur 1 000 au Québec ».

Marie-Claude Sincennes, professeure à l’INRS et membre de l’UMR INRS-UQAC

Marie-Claude Sincennes, INRS

prix Découverte Banting –
Bourse Jarislowsky 2023

« Nous sommes ravis de soutenir ces chercheuses et chercheurs canadiens exceptionnels en début de carrière et de les aider à lancer leurs programmes de découverte et d’impact. Leur engagement à améliorer la santé et le bien-être humain est une véritable source d’inspiration, et nous sommes convaincus que leurs recherches et leur leadership auront un impact durable », a dit Catharine Whiteside, présidente du conseil d’administration de la Fondation de recherche Banting.

De grands travaux sur l’infiniment petit

Professeure au Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’INRS et basée sur le campus de l’UQAC, Marie-Claude Sincennes étudie les maladies rares depuis maintenant 10 ans et s’intéresse à l’infiniment petit. À l’aide des techniques de biologie moléculaire et cellulaire, elle étudie le rôle des gènes qui influencent l’apparition et la progression de la dystrophie musculaire et le rhabdomyosarcome, une forme rare de cancer chez l’enfant.

La chercheuse fait partie d’une poignée de spécialistes dans le monde qui effectuent des travaux sur les cellules souches musculaires dans le but d’identifier de meilleures cibles thérapeutiques.

Ses recherches portent sur les maladies neuromusculaires, en particulier la dystrophie musculaire oculopharyngée (DMOP), une maladie rare qui est répandue dans les populations québécoises en raison d’une mutation fondatrice. La professeure Sincennes prévoit d’étudier le rôle des mutations de perte de fonction dans le PABPN1, le gène associé à la DMOP, dans la biologie des cellules souches musculaires. Elle utilisera des techniques cellulaires et moléculaires éprouvées et nouvelles pour étudier son hypothèse.

Aux côtés de ses collègues membres de l’UMR INRS-UQAC, notamment Amadou Barry et Charles Gauthier de l’INRS, ainsi que Simon Girard, Catherine Laprise et Jean Legault de l’UQAC, elle s’attaque aux problèmes et aux enjeux de la santé durable de façon globale en étudiant plusieurs aspects du domaine.

Unité mixte de recherche INRS-UQAC en santé durable

« Le fait de mener mes recherches à Chicoutimi n’est pas le fruit du hasard, entre autres parce que, dans cette région, une personne sur trois est porteuse ou atteinte d’une maladie rare », confie la professeure Sincennes. « L’UQAC possède une richesse d’échantillons biologiques, qui pourront valider et augmenter l’impact de nos travaux de recherche.  C’est un honneur de recevoir cette reconnaissance pour démarrer ces projets excitants ! » 

L’UMR permet également une collaboration multisectorielle au sein d’un groupe qui réunit des expertises variées, mais complémentaires.

Pour en savoir plus sur la Bourse Jarislowsky de la Fondation de recherche Banting

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