- Vie universitaire
L’INRS accueille de nouveaux spécialistes dans les rangs de son corps professoral.
Par leurs expertises variées, ces nouveaux membres du corps professoral traduisent la mission de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) centrée sur la recherche et la formation interdisciplinaire afin d’apporter des solutions aux grands défis de société.
La professeure Miceline Mésidor et le professeur Ryan Pardy rejoignent le corps professoral du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie à Laval. La professeure Anne Ola poursuivra ses travaux aux Centre Eau Terre Environnement à Québec, tandis que le professeur Zakaria Abou El Houda intègre le Centre Énergie Matériaux Télécommunications à Varennes.
Le professeur Zakaria Abou El Houda est ingénieur en sciences informatiques formé à l’École nationale des sciences appliquées de Marrakech. Il détient un master en réseaux informatiques de l’Université Toulouse III-Paul Sabatier en France.
Le professeur Zakaria Abou El Houda est ingénieur en sciences informatiques formé à l’École nationale des sciences appliquées de Marrakech. Il détient un master en réseaux informatiques de l’Université Toulouse III-Paul Sabatier en France.
Par la suite, le professeure Abou El Houda a obtenu un doctorat en sciences informatiques de l’Université de Montréal ainsi qu’un doctorat en génie informatique de l’Université de technologie de Troyes.
Zakaria Abou El Houda est membre de l’unité mixte de recherche INRS-UQO sur la cybersécurité. Il s’est alors spécialisé dans les questions de renforcement de la sécurité des réseaux 5G et 6G.
Ses travaux de recherche englobent les domaines de la sécurité des réseaux et portent entre autres sur l’intelligence artificielle appliquée à la cybersécurité, notamment aux systèmes de détection d’intrusion dans les réseaux critiques (réseaux électriques intelligents), à l’Internet des objets (IdO, IdO industriel), à l’étude de l’explicabilité et la robustesse de ces systèmes, à la sécurité dans l’apprentissage automatique distribué/fédéré, et à la chaîne de blocs (blockchain).
Intérêts de recherche :
Titulaire d’un doctorat en santé publique, option épidémiologie de l’Université de Montréal, la professeure Miceline Mésidor se spécialise dans l’étude de données statistiques appliquées à la santé. De 2021 à 2023, la professeure Mésidor a effectué un stage postdoctoral en biostatistique appliquée à la pharmacoépidémiologie à l’Université Laval.
Les activités de recherche de la professeure Mésidor portent sur l’utilisation des méthodes statistiques adaptées à la complexité des données en santé, notamment dans le but d’estimer l’effet des médicaments sur la progression des maladies chroniques. Elle s’intéresse également aux facteurs environnementaux et aux habitudes de vie entourant certains cancers.
Ses travaux de doctorat, sous le titre « Effet des médicaments immunomodulateurs sur la progression de la sclérose en plaques et l’utilisation des soins », ont reçu une mention spéciale du Réseau de recherche en santé des populations du Québec.
Intérêts de recherche :
La professeure Anne Ola, titulaire d’un doctorat en sciences environnementales de la University of Queensland en Australie, s’intéresse au rôle des plantes des écosystèmes côtiers et aux interactions plantes-sol. Plus spécifiquement, l’experte étudie l’importance des plantes dans la protection des côtes et dans la séquestration du carbone.
De 2019 à 2023, la professeure Ola a œuvré comme chercheuse postdoctorale à l’Université Laval, d’abord pour la stratégie Sentinelle Nord puis pour DREAM, un réseau canado-américain sur la durabilité des écosystèmes forestiers.
Intérêts de recherche :
Le professeur Ryan Pardy a étudié au département des sciences biomédicales et moléculaires de l’Université Queen’s en Ontario avant d’obtenir son doctorat à l’Université McGill à Montréal, où il étudiait les réponses par les cellules T à l’infection par le virus Zika.
Pour ses recherches postdoctorales, Ryan Pardy a rejoint les laboratoires des professeurs Chris Hunter et Boris Striepen à l’Université de Pennsylvanie aux États-Unis. Ses travaux portaient alors sur les cellules épithéliales intestinales face à l’infection par les parasites Cryptosporidium.
Intérêts de recherche :
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