Le Centre intersectoriel d’analyse des perturbateurs endocriniens (CIAPE) est un regroupement de scientifiques de haut niveau qui a pour mission d’informer, d’assister et de servir de ressource aux instances gouvernementales, aux organismes à but non lucratif, aux industries ainsi qu’à la population québécoise et canadienne, et ce, dans le but d’identifier, de reconnaître, de quantifier et de gérer les perturbateurs endocriniens.
Basé à l’INRS, le CIAPE contribue à une meilleure compréhension des problématiques liées aux perturbateurs endocriniens. Ses membres, issus de plusieurs domaines de recherche complémentaires, sont en mesure d’identifier les perturbateurs endocriniens, d’analyser leur présence dans l’environnement et de mieux cerner leurs effets sur la santé humaine et environnementale.
Responsables
- Valérie Langlois, professeure, directrice du CIAPE
- Isabelle Plante, professeure, codirectrice du CIAPE
Mise en contexte
Les perturbateurs endocriniens se retrouvent communément dans les produits pharmaceutiques, les produits domestiques et autres contaminants environnementaux. Depuis plusieurs années, les études démontrent qu’ils peuvent altérer la production d’hormones essentielles au bon développement des êtres vivants et au développement de maladies chez l’être humain, entre autres.
Programme de recherche
Le CIAPE favorise les collaborations internationales entre chercheuses et chercheurs s’intéressant à l’étude et à l’analyse des perturbateurs endocriniens dans une perspective interdisciplinaire. Le CIAPE compte plus d’une centaine de membres au Canada, aux États-Unis, en France, en Espagne, en Allemagne, en Argentine, aux Pays-Bas et en Serbie.
Le programme de recherche est concentré sur la santé environnementale, la santé humaine, le traitement de l’eau, la chimie analytique, l’épidémiologie et les politiques environnementales.
En faisant le pont entre le monde de la recherche universitaire, les décideurs et la population, le CIAPE veut fournir des réponses éclairées concernant les risques, pour l’humain et l’animal, associés aux perturbateurs endocriniens présents dans l’environnement.