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Le classement annuel de la prestigieuse Université Stanford met en lumière la performance des scientifiques de l’institut à l’échelle mondiale.
Photo : Josée Lecompte
Chaque année, le classement établi par l’Université Stanford et par Elsevier, maison d’édition scientifique et analyste de données, fait parler de lui dans le milieu universitaire. Considéré comme l’un des plus prestigieux au monde, ce classement met en lumière la productivité des scientifiques internationaux à travers le nombre de leurs citations.
Selon le plus récent rapport (données de 2023), l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) compte 33 professeures et professeurs, ainsi que 6 membres de la relève (étudiants et diplômés) parmi les scientifiques les plus cités au monde, toutes disciplines confondues.
À l’échelle du réseau de l’Université du Québec (UQ), qui regroupe 10 universités, dont l’INRS, ce sont au total 149 personnes qui figurent au palmarès. Avec ses 39 membres au tableau, la communauté de l’INRS représente près d’un quart (22 %) de toutes les mentions du réseau et arrive en tête du classement au sein de l’UQ.
Que signifie « être cité » en recherche universitaire?
En recherche, « être cité » signifie que la personne ou l’article scientifique est mentionné dans les travaux de ses pairs dans le monde entier. Les citations montrent que les travaux d’une ou d’un scientifique ont influencé d’autres recherches, ce qui est non seulement un signe de reconnaissance dans la communauté scientifique, mais aussi un indice de performance et de pertinence.
Le professeur Shuhui Sun, spécialisé en nanomatériaux pour la conversion et le stockage d’énergie, est le scientifique de l’INRS le plus cité à l’échelle mondiale. Il est suivi de près par ses collègues Jacob Benesty, professeur spécialisé en systèmes de communication multimédia, Nathan McClintock, professeur spécialisé en géographie critique et agriculture urbaine, ainsi que Federico Rosei, professeur spécialisé en nanotechnologie. Notons que le professeur Benoît Godin, décédé en 2021, apparaît dans le classement, ce qui témoigne de la qualité de ses travaux uniques de renommée internationale sur l’histoire des statistiques.
Les professeures Dongling Ma, experte en nanomatériaux, Monique Lacroix, experte en sciences alimentaires, Maryse Bouchard, experte en santé environnementale, et Maya Saleh, experte en immunité innée et immunooncologie, figurent parmi les scientifiques de l’INRS les plus citées au monde.
Le classement met également de l’avant les scientifiques qui ont été les plus cités au cours de leur carrière.
Les professeurs Jacob Benesty, Federico Rosei, et Jean-Pol Dodelet (professeur honoraire) arrivent en tête des scientifiques de l’INRS qui ont été les plus cités au cours de leur carrière. Les professeures Lacroix, Ma et Saleh figurent également au classement. Cette double distinction témoigne de la portée phénoménale de leurs travaux au fil des années.
On retrouve également au classement la professeure Sonia Aïssa, experte en communications multimédia sans fil, qui a été hautement citée au cours de sa carrière.
La présence de plusieurs étudiants et de diplômés de l’INRS dans ce palmarès démontre la forte influence des travaux menés par la relève au sein de l’établissement, et leur impact sur les grands enjeux scientifiques contemporains au-delà des frontières.
Félicitations à Amjad Iqbal, chercheur postdoctoral, et à Sarosh Ahmad, étudiant au doctorat en télécommunications dans l’équipe du professeur Tayeb A. Denidni, ainsi qu’à Tanos Franca, étudiant au doctorat sur mesure en conception de médicaments assistée par ordinateur sous la supervision des professeurs Steven Laplante et Salim Timo Islam. Soulignons également le classement du professeur invité Shiv Shankar, actuellement en poste à l’Université de Dublin, qui a été stagiaire postdoctoral (de 2019 à 2023) et associé de recherche sous la direction de la professeure Lacroix.
Nous sommes aussi très fiers de voir que les diplômés Gurpreet S. Dhillon (doctorat en sciences de l’eau, 2013) et Michel Lefèvre (doctorat en science de l’énergie et des matériaux, 2003) se distinguent dans leur milieu et contribuent au rayonnement de l’INRS.
Félicitations à toutes et à tous!