Saviez-vous qu’il existe un Concours de la meilleure eau du Québec ? Évaluée lors d’une dégustation à l’aveugle pour son goût, sa clarté, son odeur, l’eau des villes de Laval et de Québec ont été récompensées à cette occasion.
Gratuite, disponible d’un simple coup de robinet, il est difficile d’imaginer qu’environ 12 000 Québécoises et Québécois n’avaient toujours pas accès facilement à l’eau potable en 2019. Selon l’ONU, 2,2 milliards de personnes manquaient encore d’eau potable gérée en toute sécurité en 2022. La Journée mondiale de l’eau, le 22 mars, nous rappelle à quel point elle est essentielle à nos vies.
Bien que le Canada soit considéré comme une mine d’or bleu avec ses réserves renouvelables en eau douce, le mythe de l’abondance n’est plus. Sa qualité et sa quantité dépendent notamment des changements climatiques, des algues toxiques, de la croissance de la population, de la pollution, des inondations et de l’agriculture alors que sa gouvernance est le siège de rivalités de plus en plus fortes.
Pour sécuriser cet or bleu, des chercheuses et des chercheurs cartographient les zones humides et en étudient l’écosystème. Des équipes surveillent les embâcles, améliorent les réseaux d’aqueducs et mesurent les réserves d’eau souterraines. D’autres créent des procédés de détection des cyanobactéries et traitent les eaux afin d’éliminer les micropolluants.
Lumière sur nos spécialistes qui veillent sur l’eau!